sortie le 12 juin 2014
inédit numérique
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"Et la colère monta dans un ciel rouge et noir" est l'histoire d'un homme tiraillé entre sa bonté naturelle et son désir de vengeance.
Professeur de littérature dans une favela de Rio, supporter du mythique club de football Flamengo, Henrique Da Silva est le témoin désabusé de la préparation de la Coupe du monde dans son pays. À quelques jours du coup d’envoi, une dernière bavure militaire va faire basculer sa vie. Celui que l’on surnomme « Le Professeur » ne veut plus être une victime. Il se laisse envahir par la colère, la sienne, celle de tout un pays.
Hafid Aggoune, un passionné de football, est l’auteur de plusieurs romans dont Les Avenirs, récompensé par le prix Fénéon et le prix de l’Armitière."
«E a ira aumenta em um céu vermelho e preto» é a história de um homem dividido entre a sua bondade natural e o seu desejo de vingança...
Professor de literatura em uma favela no Rio de Janeiro, torcedor do místico clube de futebol Flamengo, Henrique da Silva é uma testemunha desiludida da preparação da Copa do Mundo em seu país. A alguns dias do pontapé inicial, um último erro militar vai mudar completamente a sua vida. Este que é conhecido como "o professor" não quer mais ser uma vítima. Ele se deixa invadir pela ira, a sua, esta de um país inteiro.
Hafid Aggoune, um apaixonado por futebol, é autor de vários romances, entre eles 'Les Avenirs', ganhador do prêmio Fénéon e do prêmio de l'Armitière. O desvio de um professor de literatura de uma favela no Rio de Janeiro. A ira de um homem e do Brasil.
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à retrouver sur Blockbookster
interview, videos, playlist brésilienne, extrait, documentaires...
photo : Robson Fernandes (Estadão)
PRESSE (extrait)
"Cet ouvrage est d’une remarquable beauté qui constitue un vibrant plaidoyer en faveur des hommes et du football. La conclusion se doit d’être confié à son auteur, Hafid Aggoune : «Tous les enfants sont innocents, même les pires, même les plus violents, poussés à devenir des monstres pour survivre en enfer, seuls les hommes sont responsables de ce qu’ils répandent, responsables des illusions qu’ils font naître, des faux espoirs, de leur manque de compassion, de patience, d’écoute, d’investissement humain à long terme, tout cela pour le profit, la notoriété, les réélections, le pouvoir. De tout cela, le Professeur ne voulait plus, son monde n’était pas le monde, son monde était fait de pages, de mains tendues, de foi en l’Autre, de mots, de finesse et de vérités, de poésie et d’authenticité. L’essence des choses était morte, même l’esprit de la Coupe du monde, cette coupe qui faisait rêver tant de cœurs, même cela était mort, étouffé par les hypocrisies politiques, les marchés juteux, au détriment du simple jeu, un jeu d’enfant, le plus beau jeu du monde, l’un des rares à briser les barrières sociales, mettant des millions de gamins sur un pied d’égalité»."
Valérie Debieux, son blog & La Cause Littéraire
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""Une nouvelle fois, Hafid Aggoune réussit le pari d'une écriture concise, intense et pertinente. Storylab frappe encore fort avec un titre qui colle à l'actualité et l'éclaire sous un nouveau jour.""
Ma Bibliothèque Bleue
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"Un court roman d'Hafid Aggoune, que je viens de lire d'une traite, moi qui n'ai jamais regardé un match de foot de ma vie et qui bâille à chaque fois qu'on me parle de sport... Mais il ne s'agit pas vraiment de foot ici, même si la coupe du monde est l'arène choisie du drame. Les dernières pages du roman sont d'une beauté humaniste à couper le souffle..."
Claire Barré, écrivain/scénariste
"A priori vous ne vivez pas dans une cave...
Donc, vous n'êtes pas sans savoir qu'hier a eu lieu le coup d'envoi de la coupe du monde de foot, à Sao Paulo, puis essentiellement à Rio, Brésil...
Villes où cette histoire se déroule, dans un passé très proche et un futur tout aussi proche (ce qui rend l'exercice/sa lecture encore plus intéressants)... et elle se lit en un souffle. Le souffle d'un homme désabusé, Henrique, frappé par de tragiques accidents, rongé de colère.
Et, par le biais d'Henrique, c'est le peuple brésilien défavorisé, fulminant contre l'injustice, le rejet, la violence, qu'Hafid Aggoune fait jouer dans ce format court."
Séverine Laus-Toni, Blablablamia
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"Aggoune réussit donc son pari : tenir en haleine le lecteur tout en décriant à grand coup de mots l’ambiance qui règne actuellement en Amérique du Sud, le cri du peuple et la sourde oreille des politiques. Une belle manière de nous faire réfléchir et prendre conscience qu’au delà des apparences, le sport n’est pas toujours aussi parfait qu’on ne le pense.
Voici donc un texte de qualité, publié à point nommé pour la Coupe du Monde. Que vous aimiez ou non le foot, que vous comptiez ou non regarder la retransmission des matchs, une bonne idée qui fera l'unanimité : télécharger et lire ce roman court et intense !"Kevin Juliat, Blog d'un littéraire
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"Le Professeur se sentait impuissant face aux bulldozers et aux hélicoptères de l'armée. Tout cet argent des sponsors, des droits TV, des contrats immobiliers, amassés, brassés, circulant en si peu de temps pour un mois de compétition, tandis que des générations de Brésiliens crevaient de faim, ne pouvaient ni se loger ni se soigner, et voyaient tomber leurs enfants dans les enfers quotidiens et banalisés du deal, de la prostitution et des pires dérives humaines, sexe, pornographie, trafics d'organes et autres atrocités innommables {...} Les médias avaient oublié les ouvriers morts dans les constructions accélérées des différents chantiers en retard et le monde détournait les yeux devant la détresse de quartiers écrasés par l'armée, nettoyés sans ménagement, repoussant la violence et les trafics plus loin, stratégiquement délocalisés pour que la fête puisse commencer."
« Il imaginait la fierté de son père, l’entendait lui redire à quel point il avait bien fait de choisir les livres plutôt que le football, car un livre ne vous abandonnait pas en cas de blessure, bien au contraire, tous les livres réparaient les blessures ; alors qu’un jeune footballeur blessé est fini et du jour au lendemain, il n’y a plus rien à l’horizon pour lui en dehors des gangs et de la drogue. »